LA CURE EST ELLE TOUJOURS LA SOLUTION ADAPTEE ET MIRACULEUSE ?

Deux cas exceptionnels et récents nous poussent à réaliser cette page d'informations qui est loin d'être anodine.   Les deux cas cités(pas de noms réels mais volontairement changés, seuls les intéressés se reconnaitront s'ils venaient à lire ces lignes)   Plusieurs autres cas difficiles seraient à ajouter mais ils sont traités dans d'autres endroits de ce site.
ETAPE 1        
Florentin, a eu une rechute importante en 2012.
Cinq ans ont passé. Retour à la case départ avec une alcoolisation des plus sévères.

Quelques mois d'alcoolisation qui ne cesse d'augmenter.
Il prend la garde de ses filles. L'une d'elle trouve des bouteilles dans la chambre de son père : c'est le drame.

  Durant toutes cette période, il y a appel aux médicaments. Tout y est passé :
Baclofène
Seresta
Valium etc.

Il y a surtout un non dit du mal être. Changement de médecin, propos différents sont les éléments qui trompent totle monde.

Il est fier, a un ego assez prononcé et il semble que demander de l'aide est preuve de faiblesse de sa part.

 

Tenir n'est pas bon car on ne tient pas longtemps. Personne n'y est arrivé jusqu'à maintenant et ce n'est pas encore pour demain.
Alcoolisé, il a un accident de voiture dans lequel, il est vrai, il n'est pas le fautif.
La présence d'alcool change tout et il est déclaré responsable à 100%.
 

 

   
Mille euros d'amende, neuf mois de suspension.
Voiture à la casse.
Ce serait un avertissement pour tout e personne sensée.
  Il accepte de partir pour un centre de cure qui est efficace.
Les appels sont journaliers ou tous les deux jours. Cela se passe bien dit-il.

Il réfléchit à son cas et à sa sortie.

  Une cure est généralement réalisée avec quatre étapes.

               1 coupure physique avec l'alcool
                 2 Gestion du "maintenant"
                  3 La sortie : que faire, situations à redresser, en gros     bien la préparer.
                    4 Suivi en alcoologie et en milieu associatif et pas pou une semaine mais pour de longs mois.

ETAPE 2        
Il anticipe sa sortie : POURQUOI ?

Il ne semble pas devoir continuer. Il minimise la troisième partie de la cure, partie la plus importante.

  Le retour se fait bien mais il évite de me faire monter dans son appartement et me renvoie aussitôt. Ce n'est pas bon signe.

 

  C'est le jeudi. Il insiste sur des éléments insignifiants.
ETAPE 3        
Vendredi. Il appelle. Pour des personnes effectuant les accompagnements depuis plus de 20 ans, il y a des signes qui ne trompent pas.
Répétitions, propos bizarres et peu crédibles.
  Pour moi, il a reconsommé mais je me dis nul n'est toujours sûr à 100 %.
Pourtant, une de ses confidentes m'appelle et a le même sentiment.
 

ETAPE 4        
Mes appels téléphoniques (je suis assez loin de Caen) ne sont pas couronnés de succès.   C'est maintenant certain, il a reconsommé, la cure n'a servi à rien ou à peu de chose.  
    Quoi faire ?  
    Le retour en cure est encore possible mais il refuse les contacts le matin. Par contre les appels du soir sont incessants car faits sous l'emprise alcoolique.  
Pour terminer : une cure doit être faite sérieusement. Il faut y participer et surtout TRAVAILLER SUR SOI.   Ce n'est que le début des soins et il faut se "faire violence" au départ pour maintenir le cap de l'abstinence.   Dès le premier verre, c'est le début de la redescente et celle-ci sera rapide.

UNE CURE NON APPROPRIEE PAR CELUI QUI LA FAIT, EST UNE INUTILITE. CE NE SERA QU'UNE PAUSE QUI MALHEUREUSEMENT SERA PLUS NEGATIVE QUE POSITIVE.

Cas numéro 2