LA CURE EST IMPORTANTE MAIS DOIT ETRE FAITE SERIEUSEMENT.

Lorsqu'il y a un problème d'alcool, des thérapies existent mais elles sont diversement organisées .

Ces méthodes, différentes d'un centre de soins à un autre, ont toutes le même but. Vouloir les comparer est une erreur. Certaines conviennent  mieux à certains profils mais et chacun devrait y trouver une solution dans la mesure où rentrer en cure n'est pas pris à la légère.   Certains ne trouvent pas de solutions et retournent systématiquement à la consommation abusive.

Pourquoi ?

         
  Cette page est un résumé de nos constatations et malheureusement nous n'avons pas pu y mettre tous les cas. ceux-ci sont trop divers pour avoir une vue d'ensemble complète.  
 

 

       

Pourquoi entreprendre des soins ?

Lorsqu'il y a consommation abusive, les soins ne seront efficaces que si la personne est volontaire (La décision peut être amorcée par l'entourage mais ce n'est pas à lui de faire les démarches.

ATTENTION

Si la personne concernée a décidé de continuer à boire, rien ne sera efficace. Il est inutile de s'acharner.
Par contre, une méthode efficace est d d'arriver à mettre le doute et là la possibilité d'avancer est suffisamment entamée.
Attention, beaucoup de gens concernés disent le contraire de ce qu'ils pensent et ceci pour "laisser passer l'orage" comme on le dit bien trop souvent.

 
         
Les soins commencent.

Que choisir ?

Ambulatoire avec ou sans psychiatre ou  psychologue,
En hospitalisation mais quel centre choisir. Il ne faut pas se voiler la face, tous sont différents bien qu'ils œuvrent tous dans le même sens mais n'ont pas la même efficacité. Nous irons plus loin, il faudra qu'il y ait adéquation entre le centre et la personne qui y rentre.

Arrêtons de faire du n'importe quoi. Envoyer quelqu'un en post cure directement, sans faire une cure, n'est-ce pas mettre la charrue avant les bœufs ?

Tout alcoologue, de ce nom, devrait faire le point avec le (ou la) concerné :
Nécessité des soins,
motivation,
connaissance du milieu social,
des habitudes,
est-il nécessaire d'hospitaliser,
 etc.

Si la cause de l'alcoolisation est connue, ce sera un élément très important qui assurera la réussite.
Il ne faut pas être naïf. Il y a peu de chance de connaitre ces causes. On les découvrira très tardivement et ce n'est pas encore sûr.
Cela fait partie du "jardin secret".

Le point le plus important est de considérer que la plupart du temps, ce qui est dit minimise le problème.
Les consommations sont avouées mais pas dans les proportions dites.
Les conditions de vie sont noircies et le malade choisit toujours le "beau rôle"..
Trop souvent, c'est le conjoint ou l'entourage qui est le soi-disant fautif.
Le bon alcoologue devra trier dans toutes les informations données et ceci demandera du temps et ce sera un travail important.
Beaucoup ne font pas les efforts et semblent ne voir que rapport commercial. Ce sont des contraintes trop importantes et on privilégie plus le nombre que l'efficacité.
         
Tout traitement commencera par le médicament. Il est surtout efficace au niveau du psychique :
"Le médicament va faire...."
Or, ce médicament ne sera que la béquille qui viendra aider mais ne fera pas tout. Seul, le malade alcoolique devra faire les efforts indispensables.


AVANT


APRES UNE ALCOOLISATION REGULIERE

   

 

 

 

La tendance actuelle est d'accorder la baisse de la consommation (ou modération).
 C'est facilement accepté par tous.
Que c'est facile de réduire et surtout que c'est rassurant pour l'entourage.
L'auteur de cette page  a aussi eu ce grand moment. Le médecin qui le suivait  lui avait autorisé un verre de vin par repas. Quel bonheur : le voilà passé à 6 voire 7 repas par jour.....

Il est important de ne pas classer toutes les personnes dans le même groupe.


 

         
Entre le buveur occasionnel et le dépendant, combien de classifications pouvons nous introduire.

Buveur occasionnel
Buveur excessif occasionnel
Buveur régulier
Buveur régulier excessif
Buveur régulier et excessif
Dépendant
(la dépendance se caractérise par l'incapacité d'arrêter de boire pour ne plus ressentir mal être et troubles physiques.

 Le dépendant n'a pas la liberté d'enrayer la spirale de la consommation)

       
L'ambulatoire est réservé à ceux dont la motivation est forte et qui sont sorti du déni.
 
Toute personne ne disant pas la totalité ou en (déformant la réalité) au médecin aura un traitement erroné qui n'amènera à rien.

         
ET SI CELA EST TROP DUR, QUE L'ENVIRONNEMENT NE SOIT PAS PROPICE A LA DEMARCHE...
IL FAUT SE TOURNER VERS UNE CURE DE QUATRE A CINQ SEMAINES VOIRE PLUS SELON LE CAS.
         
Cette cure, il faudra la faire très  sérieusement.
Trouver rasant les groupes de paroles, les entretiens est c'est le début de la cure "corvée". Ce n'est pas bon pour l'avenir.

 
     

La cure se décline en quatre phases :

   
  1 Rupture physique avec l'alcool (sevrage)
2 Faire le point de l'alcoolisation et de la situation sociale.
 
  3 Que ferais je à la sortie.
4 Suivi par un alcoologue et surtout dans un groupe associatif de parole efficace où on ne se contente pas de manger un gâteau et de boire un café.
 
     

Réfléchir et un élément important et
réfléchir sur soi par sur le cas des autres.

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