ACTUALITE LES MEDICAMENTS UTILISES POUR AIDER  REGLER LE PROBLEME D'ALCOOL NOTE DE L'ASSOCIATION
Face au fléau de l’alcoolo-dépendance, les armes thérapeutiques sont peu nombreuses. Certes il y a les médicaments, la volonté faible ou forte, l'appui de psychothérapeutes mais il ne faut pas oublier l'associatif qui demeure un élément très important dans la mesure où il ne s'agit pas que de proposer un groupe de parole supplémentaire.

La Croix Bleue Normandie propose ainsi des activités complémentaires sous forme d'ateliers.

Le problème de l'alcoolisme n'est pas simple car c'est un ensemble de causes qui sont interactives.

Penser qu'un médicament, une cure  résoudra le problème n'est qu'une utopie. Seule la prise en compte par tous les facteurs par les personnes spécialisées est la solution.

  EVOLUTION

  Longtemps, les traitements prescrits ont regroupé les anxiolytiques, mais aussi les carbamates (Les carbamates ont été les premiers anxiolytiques mis sur le marché. Cette classe médicamenteuse est en effet apparue dès 1950. Elle a été progressivement supplantée par les benzodiazépines),  les antidépresseurs parfois et surtout les médicaments à effet antabuse (c'est à dire qui dégoûtent de l'alcool lorsqu'ils sont conjugués à son absorption), par exemple le disulfirame, l'acamprosate et le naltrexone. Mais leur faible efficacité a longtemps limité la prise en charge des patients.

 

N’oublions pas que l’alcoolisme est défini comme une maladie Bio-Psycho-Sociale.
 Alors, quid de la dépendance psychologique et comportementale au produit ? 

 Ne simplifions pas à l’excès une problématique assurément complexe. 
Un médicament pourrait-il à lui seul résoudre tous nos problèmes avec l’alcool y compris celui de notre relation avec le produit ???? Sûrement pas.
 

Y a-t-il des médicaments pour lutter contre la dépendance à l’alcool  ?     
  Beaucoup sont donnés par les médecins généralistes sans pour autant avoir l'assurance d'un quelconque résultat. On essaie et on voit le résultat telle peut être la situation actuelle. Bien malin celui qui est totalement sûr de sa prescription. C'est pourquoi, il est indispensable de faire le point rapidement pour ne pas faire prendre des médicaments qui n'ont que peu ou pas d'effets.
DANS LE MONDE Divers produits, ayant des modes d’action différents, sont approuvés en Europe et en Amérique du Nord pour les traitements. Rien pour autant n'indique des résultats plus significatifs.

Certains  font l’objet d’essais cliniques et sont déjà utilisés “off-label”. 
Voici quelques médicaments approuvés 
L’Antabuse ou Esperal (disulfiram), développé il y a 55 ans, est un agent aversif qui inhibe le métabolisme de l’alcool. Il amène des réactions très désagréables à l’ingestion d’alcool, même en petite quantité: palpitations, nausées, vomissements. Il a une efficacité limitée car l’abandon du traitement est élevé chez les patients. Il ne diminue pas l’envie ou le besoin de prendre de l’alcool. Certaines personnes relatent des expériences personnelles où les effets ont été quasiment nuls.

Par constations, il s'avère que la patience n'est pas la première qualité d'une personne alcoolique. La rupture du traitement est fréquente mais est tenue secrète surtout au niveau du souscripteur.

     
Le Revia, Depade, Nalorex ou Vivitrol (naltrexone), Disponible depuis 1995, est un antagoniste de récepteurs d’opiacés du système nerveux.
Il bloque l’effet euphorique de l’alcool. Cette médication débute après quelques jours d’abstinence. Une réduction du goût de prendre de l’alcool et des rechutes est rapportée lorsqu’il est utilisé pendant 3 à 6 mois. Puisqu’il bloque les récepteurs d’opiacés du système nerveux il peut amener des symptômes de sevrage sévères. Ce médicament est plus efficace lorsqu’utilisé de pair avec un counseling (mécanisme sûr et confidentiel qui vous permet de parler de ce qui se passe dans votre vie sans que vous soyez jugé) sur les techniques de prévention de la rechute. 
 

Le Campral ou Aotal (acamprosate) a été approuvé en 2004 pour la maintenance de l’abstinence chez des personnes déjà abstinentes. Son mécanisme d’action n’est pas complètement compris. On croit qu’il interagit surtout avec le système du glutamate et restaure ainsi l’équilibre entre excitation et inhibition neuronales qui a été perturbé par l’alcool, réduisant ainsi le goût de boire et la rechute. Il ne prévient pas les symptômes de sevrage. 

 

D’autres médicaments font l’objet d’essais cliniques et sont déjà utilisés “off-label”.  A l’essai La varenicline (Champix), médicament anti-tabac, serait aussi anti-alcool.
L’anticonvulsivant Topamax aide à réduire la consommation. Nous prenons, association, beaucoup de distances devant ces annonces qui n'ont d'effets que de déstabiliser des personnes fragiles devant la consommation d'un produit addictif.

Il est bon de rappeler qu'un usage non approuvé peut éventuellement représenter des dangers.
PRODUITS A TOUT FAIRE......?
En exemple le Topamax (topiramate) est aussi parfois utilisé pour réduire l'envie de manger chez les gens dont l'obésité est due à l'hyperphagie. Est-ce sérieux ?

Cela ne reste que des essais qui n'ont rien de probant à l'heure actuelle.

De toute façon, si un traitement était vraiment efficace, il y aurait beaucoup moins de rechutes et ré-alcoolisations sévères.

IL EXISTE UNE GRANDE MODE ACTUELLE. SI L'ON CONSTATE CHEZ QUELQUES PATIENTS UN  QUELCONQUE CHANGEMENT DANS L'ADDICTION, AUSSITÔT CELA DEVIENT LE PRODUIT MIRACLE

RAPPELONS LES ABHERRATIONS DE CERTAINS : BACLOFENE, MEDIATOR (encore lui) ET AUTRES.
A TITRE ASSOCIATIF, NOUS PENSONS QUE L'ON SEMBLE MARCHER SUR LA TETE.
BEAUCOUP ONT OUBLIE QUE CES ESSAIS SONT FAITS SUR DES ETRES HUMAINS ET NON PAS SUR DES MECANISMES TECHNOLOGIQUES.

 

 

DEUX GRANDES CATEGORIES UTILISEES ACTUELLEMENT
    Les premiers sont des calmants de la classe des benzodiazépines comme le Valium®, le Seresta® qui sont utilisés pendant le temps du sevrage physique pour diminuer ou éviter les symptômes qui peuvent se développer à l’arrêt de l’alcool tels que tremblements, sudations, palpitations, épilepsie et delirium tremens.    La deuxième catégorie de médicaments aide à être abstinent en diminuant l’envie de boire: acamprosate (Campral®) et naltrexone (Nemexin®). Prescrits conjointement à un suivi médical, social et psychologique adapté, ces médicaments agissent de manière à diminuer l’envie de boire et constituent une protection contre la rechute.  
         
TROIS "NOUVEAUX" TRAITEMENTS
ALCOVER LE BACLOFENE SELINCRO
 

MEDIATISE A FOND et
DEMAIN PEUT ETRE IL SEMBLERAIT QUE L'ON EST CONSTATE UNE EFFICACITE  QUI LUI PERMET DE CONTINUER A ETRE PRESCRIT.
A NOTRE CONNAISSANCE, LE PRODUIT EST DE PLUS EN PLUS INUTILISE DANS NOTRE ENTOURAGE ASSOCIATIF.
 

Alcover ® : le GHB favorise l’abstinence

Mi-octobre 2016, la société D&A Pharma a dévoilé les résultats d’une récente étude dans le traitement de la dépendance alcoolique avec Alcover ®, menée sur 496 patients alcoolo-dépendants répartis dans 60 centres cliniques européens (France, Suède, Allemagne, Italie, Espagne, Pologne, Tchéquie, Slovaquie et Autriche). Ces travaux concernaient les patients décrits comme "sévères" (+4 verres par jour pour les hommes et +2 verres par jour pour les femmes) et "très sévères" (respectivement plus de 10 verres et plus de 6 verres). Les patients ont été répartis en 4 groupes, traités à des doses différentes, contre un groupe recevant un placebo (comprimé sans principe actif). L’analyse des données de l’essai clinique après 3 mois a montré :

  • Pour les alcoolodépendants très sévères : Une dose de 1,75 grammes permet d'établir un taux d'abstinence de 81 % sur les trois mois de l’étude contre 57 % pour le placebo. Sur le dernier mois, le pourcentage de jours abstinents est de 69 % pour les patients traités versus 31 % pour le placebo.
  • Pour les alcoolodépendants sévères : Avec une dose de 1,25 grammes, la proportion de jours abstinents s'établit à 71 % versus 54 % pour le placebo. Sur le dernier mois, le pourcentage de jours abstinents est de 65 % pour les patients traités versus 34 % pour le placebo.
  • Les doses  0,75 g et 2,25 g se sont également avérées efficaces.

ATTENTION LES RESULTATS N'EXCEDENT PAS 3 MOIS.

Ces résultats sur des populations chez qui le bénéfice de l’arrêt est le plus important confirment de précédentes études qui avaient évalué le taux d’abstinence à 81 % à 3 mois. Le médicament est déjà commercialisé sous forme liquide en Autriche et en Italie (où 400 000 patients en ont bénéficié) . Avant de se lancer au niveau européen, le laboratoire a développé une autre forme galénique, des granules insolubles.
Une initiative salutaire car la molécule active de ce médicament, le GHB, avait défrayé la chronique sous le nom de "drogue du violeur".

 Il serait donc utile durant le sevrage mais également pour le maintien de l’abstinence. Les effets secondaires sont rares et son utilisation depuis 20 ans en Italie permet d’avoir un certain recul. La durée de l’étude ne permet pas d’évaluer le risque de dépendance au GHB et les conséquences en cas de sevrage chez une population déjà a priori vulnérable. Autre point noir : le prix du traitement  pourrait être de 9 euros par jour.

 

En mars 2014, l’Autorisation temporaire d’utilisation du baclofène et son remboursement en juin offrent une nouvelle solution. Ce médicament peut être prescrit après échec des autres traitements disponibles chez les patients alcoolo-dépendants pour aider au maintien de l'abstinence après sevrage chez des patients dépendants à l'alcool et pour réduire la consommation d'alcool jusqu'au niveau faible de consommation.

L’information que ce médicament pourrait favoriser l’abstinence provient du livre du Dr Olivier Ameisen : « Le dernier verre ». Il a lui-même expérimenté ce médicament et a déclaré être sorti de la dépendance alcoolique grâce au Baclofène (Le docteur est décédé depuis d'une crise cardiaque....?).
  Le baclofène deviendra-t-il un traitement de la dépendance alcoolique chez le cirrhotique ?  Une équipe romaine s’est intéressée spécifiquement à cette population de malades alcooliques à très haut risque. Sur la base de résultats préliminaires prometteurs, Giovanni Addolorato et coll. ont testé l’intérêt du baclofène dans le sevrage alcoolique chez le cirrhotique.

 Le Vidal de la famille (dictionnaire des médicaments) nous donne la notice suivante pour ce médicament :  «Ce médicament est un générique de LIORESAL (…) myorelaxant qui exerce une action décontractante sur les muscles. Il est utilisé dans le traitement des contractures douloureuses qui accompagnent la sclérose en plaques et certaines paralysies »

 Augmentation significative du taux d’abstinence Quatre vingt-quatre patients volontaires souffrant d’une cirrhose alcoolique ont été inclus dans l’essai. Tous avaient une cirrhose hépatique et souffraient d’une dépendance alcoolique (critères du DSM-IV). 

Leur consommation hebdomadaire était supérieure à 21 verres (de 12 g d’alcool pur) pour les hommes et à 14 verres pour les femmes avec au moins deux jours par semaine d’alcoolisation importante (plus de 5 verres par 24 heures).

Les patients ont été randomisés en double aveugle= 1 groupe « traitement par baclofène à doses croissantes (de 5 mg 3 fois par jour à 10 mg 3 fois par jour) et  1groupe placebo. Les deux traitements ont été administrés durant 12 semaines.
Au cours des consultations de contrôle, la consommation d’alcool était évaluée par auto-questionnaire validé par l’interrogatoire d’un membre de la famille et par la mesure de l’alcoolémie et de l’alcool urinaire.
 

30 patients sur 42 dans le groupe baclofène (71 %) contre 12 sur 42 (29 %) dans le groupe placebo sont parvenus à une abstinence prolongée durant tout l’essai .

   La durée moyenne de la période d’abstinence est passée de 30,8 jours sous placebo à 62,8 jours sous baclofène.                  
Dans l’attente d’une confirmation… qui tarde à venir.

D’autre part, il est essentiel que la tolérance du baclofène, dont on connaît les risques d’interférence médicamenteuse, sur le plan neurologique comme sur le plan hépatique soit évaluée sur un plus grand nombre de patients et sur une plus longue durée pour pouvoir conclure de façon fiable à son innocuité dans ce contexte.»

Selincro
 vise la réduction de consommation plus que l’abstinence

Mais certains spécialistes s’interrogent sur le meilleur traitement :
l’abstinence est-elle toujours le moyen le plus efficace pour traiter les patients alcooliques ? (Ce que pense à l'heure actuelle La Croix Bleue Normandie)
LES RESULTATS ACTUELS SONT FAIBLES ET PRECONISER LA REDUCTION DES RISQUES NE SERT QU'A FAUSSER LES STATISTIQUES DES TRAITEMENTS.

Peut-on dire qu'un résultat est bon lorsqu'une personne est passée de trois bouteilles par jour à deux. (C'est une partie du traitement peut être mais on ne peut s'en contenter)

Le médicament Selincro des laboratoires Lundbeck représente aujourd’hui une alternative à l’abstinence. Le nalmefène (son principe actif) a obtenu son autorisation de mise sur le marché (AMM) européenne dans l’indication "réduction de la consommation d'alcool chez les patients adultes présentant une dépendance à l'alcool avec une consommation d'alcool à haut risque (plus de 60 g/jour pour un homme, plus de 40 g/jour pour une femme) ne présentant pas de symptômes physiques de sevrage et ne nécessitant pas un sevrage immédiat". Ces quantités correspondent à environ 6 et 4 verres d'alcool respectivement. Rappelons que dans les études du dossier d’AMM, ce médicament a permis de réduire de 60 % la consommation d’alcool après 6 mois de traitement, soit une baisse moyenne de près d’une bouteille de vin par jour. Néanmoins, pour la Haute Autorité de santé, "son effet sur la réduction de la consommation d’alcool est faible : réduction versus placebo d’environ 3 jours par mois de consommation élevée d’alcool". Des effets indésirables comme nausées, vertiges ou insomnies ont été rapportés avec ce médicament. Il est commercialisé au prix de 3,60 euros par comprimé (avec une prise un jour sur deux, le prix journalier est de 1,80 euros).

Ce médicament n'est pas destiné aux patients dont l'objectif thérapeutique est une abstinence immédiate. La réduction de la consommation d'alcool est un objectif intermédiaire sur la voie de l'abstinence.

Le traitement doit être prescrit en association avec un suivi psychosocial continu, axé sur l'observance thérapeutique et la réduction de la consommation d'alcool.
SELINCRO doit être
initié uniquement chez les patients pour lesquels une consommation d'alcool à risque élevé persiste 2 semaines après l'évaluation initiale.
Ce médicament fait l'objet d'une surveillance supplémentaire qui permettra l'identification rapide de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté.


Nalméfène : un nouveau principe actif modulateur du système opioïde qui réduirait  la consommation d'alcool, probablement en modulant les fonctions corticomésolimbiques.

L'évaluation initiale 

Une visite initiale est nécessaire pour évaluer :

  • le statut clinique du patient,
  • son niveau de dépendance à l'alcool,
  • et son niveau de consommation d'alcool, sur la base des déclarations du patient.

 

Deux interprétations : 

  •  L’INSERM 

Cette étude présente cependant quelques limitations qui font qu’on ne peut encore déterminer quelle sera la place du baclofène en pratique clinique quotidienne. Il s’agissait tout d’abord d’une étude monocentrique provenant de l’équipe ayant déjà mené la plupart des travaux concernant le baclofène en traitement de l’alcoolo-dépendance. Ensuite, le délai de 3 mois retenu dans cette étude est très court au regard de l’histoire naturelle de la cirrhose alcoolique. 

Enfin, le taux d’abstinence dans le groupe placebo apparaît particulièrement bas (seulement 30% à 3 mois)Une nouvelle étude, multicentrique et avec un délai de suivi d’au mois 1 an, serait donc particulièrement bienvenue.

  • L’INPES 

Pour les auteurs, ces résultats sont intéressants à double titre : – ils soulignent l’intérêt du baclofène pour initier et maintenir l’abstinence vis-à-vis de l’alcool ; 

– ils suggèrent que la baisse de la consommation d’alcool est suffisante pour réduire les dommages hépatiques. Ce document peut inspirer plusieurs réflexions. 

ADDICT:

Comment peut-on définir une rechute alcoolique ? Avec « une consommation moyenne de plus de 4 verres par jour ou de plus de 14 verres par semaine sur une période de 4 semaines » ?

Pour des cirrhotiques ? Alors que l’on considère généralement qu’il y a rechute au premier verre absorbé et que les seuils européens de dangerosité de l’alcool en matière de cancer sont situés à 2 verres pour les hommes et 1 pour les femmes.

  La question principale qui occupe les esprits des malades alcooliques, à savoir « ce médicament va t-il pouvoir me permettre de consommer librement de l’alcool » n’est pas clairement abordée.

Après cette visite, le patient renseignera sa consommation d'alcool pendant environ deux semaines.

Si, pendant cette période de 2 semaines, le patient a maintenu une consommation d'alcool à haut risque (consommation d'alcool > 60 g/jour pour les hommes et > 40 g/jour pour les femmes selon les niveaux de risque de consommation d'alcool de l'OMS), SELINCRO sera initié en association à un suivi psychosocial axé sur l'observance thérapeutique et la réduction de la consommation d'alcool.
 

En pratique
SELINCRO doit être administré par voie orale. Le comprimé pelliculé doit être avalé entier, sans être divisé ni écrasé, car le nalméfène peut provoquer une réaction cutanée lorsqu'il se trouve au contact direct de la peau.

SELINCRO doit être pris lorsque le patient en ressent le besoin : chaque jour où il perçoit le risque de boire de l'alcool, la prise de SELINCRO doit se faire de préférence 1 à 2 heures avant le moment où le patient anticipe une consommation d'alcool
Si le patient a commencé à boire de l'alcool avant la prise de SELINCRO, il devra prendre un comprimé dès que possible.
La dose maximale de SELINCRO est de 1 comprimé par jour

Conseils aux patients
Les patients doivent être informés sur le risque de réaction cutanée lorsque le nalméfène se trouve au contact direct de la peau. Il ne faut pas diviser ni écraser le comprimé. 

Le prescripteur doit également prévenir les patients qu'il est important de signaler la dernière prise de SELINCRO en cas de nécessité d'utilisation d'opioïdes.

La prudence est recommandée lors de l'utilisation de médicaments contenant 
des opioïdes dont certains médicaments contre la toux, le rhume, la diarrhée, ou des analgésiques opioïdes. Ceux-ci peuvent ne pas être efficaces.

Baclofène, Selincro ® et demain Alcover ®, la prise en charge de l’alcoolo-dépendance bénéficie désormais de nouveaux médicaments. Même si leur efficacité et leur commodité d’emploi restent l’objet de débats, ces offres thérapeutiques permettent aux professionnels de santé d’aborder plus "aisément" la prise en charge. Dans tous les cas, le traitement de l’alcoolodépendance est plus efficace s’il est associé à un suivi psycho-social (psychothérapie, groupes de paroles…), une aide importante dans cette pathologie multifactorielle.